Le principal sanctuaire d’Artémis de Délos est associé à celui d’Apollon. Th. Homolle y entreprit des fouilles en 1878 mettant au jour deux temples imbriqués, un autel, un portique coudé et un ensemble de sculptures archaïques comprenant plusieurs korès. Ses travaux furent poursuivis par F. Courby, qui comprit que le temple archaïque était conservé dans le temple hellénistique, et par R. Vallois, qui fut le premier à définir les limites de l’Artémision et à en écarter l’édifice dans lequel fut par la suite reconnu le Pythion.
La présente étude comporte une analyse des vestiges architecturaux du théâtre de Délos, une nouvelle publication des passages des comptes des gestionnaires de la caisse sacrée concernant sa construction et son entretien, enfin une synthèse sur les concours qui y étaient célébrés. Elle permet de restituer l’évolution du projet et les étapes du chantier entre la fin du ive siècle et les environs de 240 avant J.-C., de préciser les modes de mise en scène des spectacles à l’époque hellénistique. Elle conduit aussi à cerner la place du monument dans l’architecture et l’urbanisme déliens.
La présente étude comporte une analyse des vestiges architecturaux du théâtre de Délos, une nouvelle publication des passages des comptes des gestionnaires de la caisse sacrée concernant sa construction et son entretien, enfin une synthèse sur les concours qui y étaient célébrés. Elle permet de restituer l’évolution du projet et les étapes du chantier entre la fin du ive siècle et les environs de 240 avant J.-C., de préciser les modes de mise en scène des spectacles à l’époque hellénistique. Elle conduit aussi à cerner la place du monument dans l’architecture et l’urbanisme déliens.
Ce nouveau fascicule de l'Exploration archéologique de Délos présente l'étude architecturale d'un monument connu dans la bibliographie délienne sous le nom de "Monument (ou Edifice) à abside". L'importance antique de cet édifice est manifestée à la fois par l'originalité de son plan à abside qui, rare dans l'architecture archaïque et classique, s'explique vraisemblablement par une raison exceptionnelle ; et sa situation topographique, à proximité du non moins énigmatique Edifice 42, en bordure d'une esplanade dallée du sanctuaire et en avant des trois temples d'Apollon.
Les auteurs anciens rappellent volontiers la double vocation délienne : sanctuaire et place de commerce. De cette ville sainte, Pausanias fait "l'emporion commun de la Gréce". Strabon note l'importance de son marché aux esclaves et rapporte que, selon un proverbe, les marchands n'ont pas grand mal à faire fortune dans l'île : il leur suffit d'y débarquer. Ces témoignages ont encouragé les recherches sur le commerce de la Délos antique. Mais, bien que nombreuses, elles ont le plus souvent négligé l'aménagement de son littoral, sujet de ce livre.