École française d’Athènes
Au cours de la période de l’Indépendance, les hiéropes – magistrats de Délos chargés de gérer les biens sacrés – devaient chaque année rédiger un inventaire des offrandes consacrées à Apollon et à d’autres divinités. Ils les faisaient ensuite graver sur des stèles que les fouilleurs de l’École française d’Athènes ont exhumées bien des siècles plus tard. Publiés par Félix Durrbach, ces textes sont riches en données très diverses.
École Giffard, Institut supérieur d’études françaises, Institut français d’Athènes ou Institut français de Grèce… l’établissement fondé en 1907 par l’École française d’Athènes a connu plusieurs dénominations et de nombreuses mutations, mais n’a jamais failli à ses missions fondamentales : non seulement travailler à la diffusion de la langue française en Grèce, mais aussi et surtout favoriser le dialogue entre les cultures des deux pays.
Ξακουστό μέχρι σήμερα για το ιερό του Απόλλωνα, το νησί της Δήλου ήταν κατά την Αρχαιότητα ανθηρό εμπορικό λιμάνι που υποδεχόταν, δελεασμένους από το εμπόριο, εκτός από τους Έλληνες και πολλούς ξένους. Πλήθος εξωτικές θεότητες, άλλες ανατολίτικες και άλλες που είχε φέρει μαζί της η Ιταλική κοινότητα από τη Δύση, λατρεύονταν εκεί.
Κατά τη διάρκεια του 2ου αι. και μέχρι τις αρχές του 1ου αι. π.Χ. το νησί της Δήλου, έδρα του μεγαλύτερου εμπορικού λιμανιού στην ανατολική Μεσόγειο, υποδέχεται πολλούς Ιταλούς εμπόρους οι οποίοι θα ευημερήσουν για πενήντα περίπου χρόνια στην καρδιά του κοσμοπολίτικου πληθυσμού. Με τα πολλά κτίρια, αγάλματα, ζωγραφικές και επιγραφές που έχουν ανακαλυφθεί από το 1873 από το Γαλλικό Σχολείο της Αθήνας, είναι δυνατό να ανασυσταθεί τη ζωή αυτής της τόσο πολύμορφης όσο και ισχυρής κοινότητας.
Le second volume du Corpus des inscriptions de Delphes consacré aux actes d’affranchissement réunit les contrats passés sous les prêtrises X à XXXV (nos 723 à 1273), qui couvrent une période allant du dernier quart du IIe s. av. n.è. à la fin du Ier s. de n.è.
Vol. 1 & 2
La colline du Prophète-Élie, ou Aspis, qui s’élève au nord-ouest de la ville d’Argos, fut explorée pour la première fois au début du XXe siècle par Wilhelm Vollgraff, membre néerlandais de l’École française d’Athènes, qui ne laissa de ses travaux qu’un bref compte rendu. Les nouvelles fouilles, menées entre 1974 et 2011, ont considérablement enrichi notre connaissance sur cette première acropole, qui fut brièvement occupée dès la fin du 4e millénaire av. n. è.
Colonie grecque fondée à la fin du VIIe s. av. J.-C. par Corinthe et Corfou sur l’actuel territoire albanais, la cité d’Apollonia est en superficie le site le plus important d’Albanie. À l’époque impériale, la magna urbs est un carrefour du commerce maritime et terrestre ; la céramique romaine récemment mise au jour dans un quartier d’habitations aristocratiques témoigne de la qualité de ces échanges et de la richesse de la vie culturelle et artistique.
Pagination
- Page 1
- Page suivante