École française d’Athènes
Théodora Petraliphina, future sainte Théodora, est une figure incontournable de l’histoire du despotat d’Épire au XIIIe siècle. Pourtant, la Vie de sainte Théodora d’Arta et l’acolouthie médiévale qui lui est dédiée restent des sources peu étudiées, entourées de nombreuses questions sur leur fiabilité, leur auteur et leur datation. Ce livre comble ces lacunes en proposant une édition critique rigoureuse de ces textes fondamentaux, appuyée sur le manuscrit unique conservé à la Marcienne de Venise.
Cet ouvrage revisite, à l’aune d’une documentation inédite dispersée entre Athènes, Paris, Londres et Genève, l’histoire des collections artistiques réunies par un fils de famille de la colonie grecque d’Alexandrie, Antonis Benakis (1873-1954), entre ses premiers achats autour de 1900, jusqu’à l’ouverture, en 1931, du musée qui porte son nom à Athènes.
L’œuvre scientifique de Pierre Cabanes est une contribution majeure à la connaissance de la Grèce des ethnè et des confins illyro-épirotes. À l’époque de ses premiers travaux qui confluent dans sa thèse publiée en 1976 intitulée L’Épire, de la mort de Pyrrhos à la conquête romaine (272-167), la Grèce nord-occidentale était une terra incognita dont l’intérêt scientifique fut révélé par d’autres pionniers comme N. G. L. Hammond, D. Évangélidis et S. I. Dakaris.
La mer Noire est un vaste espace navigable situé au carrefour des mondes anciens : les Balkans à l’ouest, les steppes eurasiennes au nord, le Caucase et l’Asie centrale à l’est, l’Asie Mineure et la Mésopotamie au sud, et la Grèce au sud-ouest. Aux VIe et Ve siècles av. J.-C., des communautés grecques s’installent de façon permanente sur ses rives, établissant un réseau commercial actif et lucratif directement lié à la Méditerranée.
Published with the support of the J.M. Kaplan Fund
Dans la revue comme dans les éditions Cahiers d’art, Christian Zervos a pris le parti de faire dialoguer des œuvres de domaines différents et de diverses époques historiques. Il envisageait l’art moderne en partant toujours de ses rapports à des formes universelles, provenant des arts dits « premiers » ou « archaïques » et des instincts « primordiaux » de l’humanité.
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