
De l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Ȃge, la lettre n’est pas toujours une « conversation entre amis absents » (Cicéron), mais peut être aussi un acte de combat. À l’interface de l’histoire, de la littérature, de la sociologie et de l’anthropologie, ce volume analyse la mise en forme et en mots des lettres en temps de guerre, leur gestion mémorielle ainsi que les conflits proprement épisto-laires, où la violence du stylet n’a rien à envier à celle de l’épée.
Durant l'Antiquité tardive, l'épistolaire connaît un renouveau, en particulier sous l'influence du christianisme. Ce volume veut appréhender la lettre comme un fait culturel durant la fin de l'Antiquité et le premier Moyen Âge et mieux comprendre les stratégies littéraires de ce genre protéiforme, qui va de la missive personnelle à la lettre pontificale.