

Professeur d’égyptologie, Sorbonne Université Paris IV
Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-Médina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines.
Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-Médina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines.
La découverte fragment après fragment, entre 1999 et 2007, d’une stèle de l’an 3 d’Aspelta sur le site de Doukki Gel (Pnoubs), à un kilomètre au nord de Kerma, commence comme une enquête archéologique pour s’achever en enquête policière. En effet, le plus grand fragment a été saisi chez un Soudanais qui avait envoyé une copie du texte au musée de Khartoum afin de connaître la valeur éventuelle du monument. Cinq fragments correspondant à l’essentiel de la partie supérieure et médiane de la stèle et deux petits fragments du bord inférieur ont ainsi pu être assemblés.