Les Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale (MIFAO) réunissent des études de fond et des synthèses thématiques sur l’ensemble des domaines de l’égyptologie. Conduits par les membres de l’Institut, chercheurs spécialistes et responsables de missions de terrain, ces mémoires ont vocation à livrer les résultats les plus novateurs en matière d’analyse des sources égyptologiques. Ils constituent des ouvrages de référence par leur approche méthodologique rigoureuse et leur réflexion sur les questions essentielles de l’Égypte ancienne.
Ce troisième volume consacré à la zone minière du Sud-Sinaï a pour objectif l’étude des expéditions envoyées par l’État pharaonique vers la Péninsule, des origines de l’histoire égyptienne à la fin du Nouvel Empire, en utilisant l’ensemble de la documentation qui est actuellement à notre disposition.
La tombe MMA 504 se trouve dans la nécropole de la XIe dynastie située sur le flanc nord du ouadi menant au cirque de Deir el-Bahari. Les difficultés d’accès au site conduisirent les carriers du Moyen Empire à abandonner rapidement le creusement de la tombe qui, inachevée et inusitée, prit davantage l’apparence d’une grotte rupestre que d’un monument funéraire.Quelque cinq cents ans plus tard, au début de la XVIIIe dynastie, le lieu reçut la visite des membres du personnel de construction et du clergé des temples mémoriaux établis dans le voisinage de Deir el-Bahari.
Le site du Ouadi el-Jarf, fouillé depuis 2011, est un port sur la mer Rouge qui a été utilisé au début de la IVe dynastie pour se rendre par voie maritime aux mines de turquoises et de cuivre du sud-ouest de la péninsule du Sinaï. Lors de la campagne de 2013, un important lot de papyrus daté de la fin du règne de Chéops a été mis au jour à l’entrée de l’une des galeries-magasins qui sont l’un des traits caractéristiques du site. Ces documents sont à ce jour les plus anciens papyrus hiératiques jamais découverts.
La chapelle d’Hathor constitue l’un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari.Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d’Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d’Hathor.
Le site du ouadi Ameyra a été découvert au cours d’une campagne de prospection effectuée au Sud-Sinaï en 2012. Sur la partie supérieure d’une paroi rocheuse dominant le drain d’un petit ouadi apparaît une série importante de dessins et de textes attestant de la présence d’équipes égyptiennes au sud-ouest de la Péninsule tout au long d’une période d’au moins quatre siècles, comprise entre Nagada III A (c. 3200 av. J.-C.) et le début de la IIe dynastie (c. 2800 av. J.-C.).
Les tombes de Nakht-Min et d’Ari-Nefer, mises au jour par les fouilles de l’Ifao en 1922, furent inscrites au catalogue de la nécropole thébaine sous les numéros TT 291 et TT 290. La TT 291, qui appartient à la fin de la XVIIIe dynastie, fut englobée dans la construction de la TT 290 à l’époque ramesside, à cause, peut-être, d’une alliance des deux familles. Les sépultures, partageant une même façade, firent l’objet d’une publication commune.
Près d’une soixantaine d’années se sont écoulées depuis la parution de l’ouvrage de référence d’A.H. Gardiner, T.E. Peet et J. Černy, Inscriptions of Sinai, dont les deux volumes, publiés respectivement en 1952 et 1955, présentaient un ensemble de 471 documents permettant d’étudier la présence des Égyptiens au sud de la péninsule du Sinaï entre la IIIᵉ dynastie et la fin du Nouvel Empire.
La chapelle d'Hathor constitue l'un des trois sanctuaires divins érigés par Hatchepsout au sein de son temple funéraire de Deir el-Bahari.Au sein de ce monument, la nature féminine de la reine permet à Hatchepsout de nouer des liens uniques avec la déesse et de réaliser son destin funéraire de façon exceptionnelle : si Hatchepsout se place sous la protection divine d'Hathor, dans une perspective pharaonique traditionnelle, comme son fils Horus, le détenteur du pouvoir royal légitime, elle apparaît aussi comme la fille d'Hathor.
La tombe du Chef d’Équipe dans la Place de Vérité Inherkhâouy, décorée sous Ramsès IV, compte parmi les sépultures bien connues de la rive gauche de Thèbes, car c’est l’une des rares à être ouvertes au public sur le site de Deir el-Medina, où vécurent et furent enterrés les artistes et artisans de la Vallée des Rois ; en outre, une liste de rois figurant dans le premier caveau a contribué à la célébrité du monument parmi les spécialistes.Le rapport que Bernard Bruyère a consacré en 1933 à la tombe d’Inherkhâouy étant épuisé depuis longtemps, et les photographies données par le fouilleur con
La publication de quatre monuments en calcaire de Karnak, reconstitués à partir de blocs épars retrouvés sur le site, éclaire l'histoire d'une époque charnière du Nouvel Empire.
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