Les Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale (MIFAO) réunissent des études de fond et des synthèses thématiques sur l’ensemble des domaines de l’égyptologie. Conduits par les membres de l’Institut, chercheurs spécialistes et responsables de missions de terrain, ces mémoires ont vocation à livrer les résultats les plus novateurs en matière d’analyse des sources égyptologiques. Ils constituent des ouvrages de référence par leur approche méthodologique rigoureuse et leur réflexion sur les questions essentielles de l’Égypte ancienne.
Le présent ouvrage livre la documentation hiéroglyphique du secteur de Bab el-Maganîn, dans la ville moderne d’Ermant, au sud de Louqsor. À près de 300 mètres du temple principal consacré au dieu Montou-Rê, une porte d’enceinte bâtie sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) témoigne d’un domaine cultuel secondaire, enfoui sous les habitations. Alentour, gisent des dizaines de blocs épigraphiés.
Plus qu’un simple rapport des fouilles menées par le Louvre et l’Ifao de 2003 à 2007, ce volume ambitionne de présenter l’église nord de Baouît en rassemblant toute la documentation disponible, et en particulier celle récemment publiée dans É. Chassinat, II (MIFAO 134), qui porte sur la campagne de 1902. La première partie concerne l’archéologie. Suivent des exposés sur l’architecture, le décor et le mobilier, qui montrent l’état passé et présent du monument.
Ce deuxième volume consacré au lot de papyrus découverts en 2013 sur le site du Ouadi el-Jarf (sur la côte occidentale du golfe de Suez) parachève la publication des journaux de bord qui faisaient partie de cet ensemble d’archives. Bien plus fragmentaires que les papyrus A et B, qui rapportaient le travail de la de l’inspecteur Merer dans le transport de blocs de calcaire de Tourah au plateau de Giza, les papyrus C, D, E et F enregistrent d’autres missions qui ont été assignées à la même équipe, sans doute pendant une période d’un peu plus d’une année.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Harawî, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer progressivement cet ouvrage pionnier, publié entre 1970 et 1983.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Taz ou la maison Harawî, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer progressivement cet ouvrage pionnier, publié entre 1970 et 1983.
L’ouvrage, réalisé sur le modèle de la publication des textes de la pyramide de Pépy Ier (MIFAO 118/1-2), offre les fac-similés, à l’échelle 1/5, de toutes les parois inscrites de la pyramide de Mérenrê, soit 34 planches au total. Ces planches sont accompagnées d’une description des parois (chambre funéraire, antichambre, passages, couloir et vestibule) et d’une analyse de leur composition. Est proposée, en outre, une traduction des 51 formules nouvelles (TP 1101-1151).L'ouvrage est composé d'un volume de texte de 356 pages et d'un coffret comprenant 34 fac-similés.
Dans le cimetière de la famille du roi Pépy Ier de la VIe dynastie (c. 2330-2280), la mission archéologique franco-suisse de Saqqâra (MafS) a mis au jour huit complexes pyramidaux de reines de la fin de l’Ancien Empire.
Le présent ouvrage concerne le temple haut du complexe funéraire de Pépy Ier, troisième souverain de la VIe dynastie. Il s’inscrit dans la continuité des publications portant sur la pyramide de Pépy Ier : textes, traduction de textes, architecture, marques sur pierres de construction. Il présente le projet du tombeau royal et l’arrivée de la chaussée qui y conduit, l’aspect extérieur et les deux parties du temple : l’avant-temple et le temple intime. La petite pyramide est également présentée à travers son architecture et sa fonction.
Chantier de l’Institut français d’archéologie orientale depuis 1901, le complexe monastique de Baouît a livré parmi les plus riches exemples de l’art et de l’architecture coptes, notamment retranscrits en 1911 dans le MIFAO 13, Fouilles à Baouît I. La suite de cet ouvrage n’a jamais paru. Le lot d’archives ici présenté comporte néanmoins une courte introduction d’Émile Chassinat (1868-1948) et la plupart des planches qu’il avait déjà maquettées.
Les parois inscrites des appartements funéraires de la pyramide de Pépy Ier, troisième pharaon de la VIe dynastie (c. 2330-2280), livrent le plus vaste ensemble de Textes des Pyramides actuellement connu. Fondée sur la publication de ces textes en fac-similés (MIFAO 118/1-2), dont une 2e édition est parue en 2010, la présente traduction intègre les compléments fournis notamment par la pyramide de Mérenrê et celle de la reine Ânkhesenpépy II, découverte en 2000 par la Mission archéologique franco-suisse de Saqqâra (MafS).
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