Sodis
Le () vise à rendre compte de toute publication intéressant les études arabes et islamiques dans les divers domaines : langue et littérature arabes, islamologie, philosophie, histoire, histoire des sciences et des techniques, anthropologie et sciences sociales, arts et archéologie. Le est conçu et préparé par l’équipe Islam médiéval de l’UMR 8167 Orient Méditerranée du CNRS. Il est mis en page et mis en ligne par l’Ifao.La revue est désormais accessible sur la plateforme OpenEdition où les trois derniers numéros sont en ligne, en accès ouvert :
Le présent ouvrage livre la documentation hiéroglyphique du secteur de Bab el-Maganîn, dans la ville moderne d’Ermant, au sud de Louqsor. À près de 300 mètres du temple principal consacré au dieu Montou-Rê, une porte d’enceinte bâtie sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) témoigne d’un domaine cultuel secondaire, enfoui sous les habitations. Alentour, gisent des dizaines de blocs épigraphiés.
Deux cents ans après le déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion, que sait-on des écritures de l’Égypte ancienne ? Ce répond à la question, en exposant de manière accessible l’état de nos connaissances sur les différentes écritures qui furent utilisées sur la terre des pharaons. Le lecteur y découvrira plus de cinquante notices rédigées par des spécialistes, qui présentent la diversité de leurs manifestations dans le temps et l’espace, en expliquent les grands principes de fonctionnement, et décrivent leurs principaux contextes d’emploi.
Le site de Deir el-Médina est unique : ses vestiges archéologiques, particulièrement bien préservés, forment un ensemble exceptionnel en Égypte (constitué d’un village, d’une nécropole et d’un temple), et la riche documentation qu’il a livrée a traversé les millénaires.Artistes autant qu’artisans, les habitants de Deir el-Médina creusaient et décoraient les hypogées des souverains dans la Vallée des Rois et des Reines.
« Quiconque aime passionnément, reste chaste et meurt, trépasse en martyr. » Muġulṭāy (m. 762/1361) fonde son sur ce hadith apocryphe qui, forgé au III/IX siècle, lui permet d’inclure dans la sphère de l’islam une passion amoureuse mortifère et profane envers une créature et de la transformer en quête de perfectionnement spirituel sous l’égide du . La thèse était audacieuse : le traité fut censuré et interdit à la vente sur les marchés du Caire. Monica Balda-Tillier livre ici une puissante reconstruction du cadre conceptuel qui présida à la rédaction du traité de Muġulṭāy.
Le précis des martyrs de l’amour de Muġulṭāy (m. 1361)
Le volume VI de la série Mirgissa est consacré à la publication de la ville civile égyptienne MI, une des implantations les plus anciennes sur le site. Située au nord de la forteresse à laquelle elle était reliée par l’une des premières enceintes, elle fermait la zone portuaire du Iqen. Elle fut probablement construite sous Sésostris I, comme Bouhen à l’autre extrémité des rapides de la deuxième cataracte. Cet habitat, proche du Nil, a la forme d’un vaste quadrilatère ; il est protégé par sa propre enceinte de pierres. Le plan diffère des « villages d’ouvriers ».
Plus qu’un simple rapport des fouilles menées par le Louvre et l’Ifao de 2003 à 2007, ce volume ambitionne de présenter l’église nord de Baouît en rassemblant toute la documentation disponible, et en particulier celle récemment publiée dans É. Chassinat, II (MIFAO 134), qui porte sur la campagne de 1902. La première partie concerne l’archéologie. Suivent des exposés sur l’architecture, le décor et le mobilier, qui montrent l’état passé et présent du monument.
Les 54 proposent un dossier d'études sur les actes de protection. Ces études envisagent différentes modalités d'offre, d'imposition, de demande ou d'acceptation d'actes de protection, dans l'empire islamique ou sur ses marges. Des spécialistes de littérature et des historiens examinent dans neuf études de cas des mécanismes variés d'actes de protection. Ils s'appuient sur des sources variées, littéraires ou documentaires, produites en arabe, en bactrien, en copte, en pahlavi et en persan.
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