Navire militaire affrété par l’Institut français d’Athènes en décembre 1945, le Mataroa a permis à plus d’une centaine de jeunes Grecs de quitter la Grèce et de rejoindre Tarente, en Italie, avec pour destination finale Paris. Quittant un pays en ruine, profondément affaibli par la guerre et au seuil de la guerre civile, ceux-ci ont ainsi pu être accueillis en France, y mener leurs études et carrière dans des domaines aussi variés que la philosophie, la sculpture, l’architecture, la musique, etc.
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« Paris m’a ouvert les yeux » écrit le sculpteur grec Apartis, élève de Bourdelle, arrivé dans la capitale française en 1919. « C’est l’Acropole qui a fait de moi un révolté », déclare pour sa part Le Corbusier en 1933.