Au cours de
l’été 2003, alors que l’on
préparait l’édition du Catalogue
complet des oeuvres remarquables conservées au musée du
Palais impérial de Pékin, un lot de peintures
oubliées depuis près '' d’un
demi-siècle a été retrouvé. Il
s’agissait de peintures murales de tombes Tang (618-907) et de temples
datant des Cinq Dynasties (907-960), des Song (960-1279) et des Yuan
(1279-1368). Parmi toutes ces oeuvres, celles provenant d’un temple
des Cinq Dynasties avaient un intérêt tout particulier.
L’une d’elles représentait le grand bodhisattva
Guanyin, assis dans la position du lotus. Il y avait également trois
autres bodhisattva de même taille, debout et présentant des
offrandes. La beauté des couleurs, l’aisance du trait, la
simpEcité des formes attestaient d’une grande
maîtrise. Malheureusement, elles avaient toutes subi des restaurations
plus ou moins importantes. En les voyant, j’eus
immédiatement l’intuition qu’elles venaient du
même monastère qu’un ensemble de peintures
murales qui se trouvait à l’étranger depuis les
années 1920.
Au cours de
l’été 2003, alors que l’on
préparait l’édition du Catalogue
complet des oeuvres remarquables conservées au musée du
Palais impérial de Pékin, un lot de peintures
oubliées depuis près '' d’un
demi-siècle a été retrouvé. Il
s’agissait de peintures murales de tombes Tang (618-907) et de temples
datant des Cinq Dynasties (907-960), des Song (960-1279) et des Yuan
(1279-1368). Parmi toutes ces oeuvres, celles provenant d’un temple
des Cinq Dynasties avaient un intérêt tout particulier.
L’une d’elles représentait le grand bodhisattva
Guanyin, assis dans la position du lotus. Il y avait également trois
autres bodhisattva de même taille, debout et présentant des
offrandes. La beauté des couleurs, l’aisance du trait, la
simpEcité des formes attestaient d’une grande
maîtrise. Malheureusement, elles avaient toutes subi des restaurations
plus ou moins importantes. En les voyant, j’eus
immédiatement l’intuition qu’elles venaient du
même monastère qu’un ensemble de peintures
murales qui se trouvait à l’étranger depuis les
années 1920.