La procédure
«de l’excédent et du
déficit» constitue une importante étape dans le
domaine des mathématiques en Chine. Les récentes
recherches montrent que bien avant l’achèvement des
Neuf chapitres sur les procédures
mathématiques (ca. début de notre
ère), les mathématiciens avaient
déjà une connaissance presque parfaite de cette
méthode de calcul. La découverte à Zhangjiashan
(Jiangling, Hubei) d’un ouvrage rédigé sur
fiches en bambou datant des Han, le Livre sur les calculs
mathématiques, en a apporté une ultime
confirmation. Au Moyen Age, cette procédure avait
été transmise en Europe par
l’intermédiaire du monde arabe, pour y devenir durant la
Renaissance une méthode universellement utilisée pour la
résolution des calculs arithmétiques. Au XVIe
siècle, elle retournait à son point d’origine,
présentée dans les livres mathématiques
apportés par les jésuites en Chiné.
L’analyse de l’historique de sa transmission nous servira de
fil conducteur afin de montrer la complexité du processus de
propagation des connaissances scientifiques dans des mondes culturels
différents et l’indispensable
complémentarité des sources pour la recherche en histoire
des sciences.
La procédure
«de l’excédent et du
déficit» constitue une importante étape dans le
domaine des mathématiques en Chine. Les récentes
recherches montrent que bien avant l’achèvement des
Neuf chapitres sur les procédures
mathématiques (ca. début de notre
ère), les mathématiciens avaient
déjà une connaissance presque parfaite de cette
méthode de calcul. La découverte à Zhangjiashan
(Jiangling, Hubei) d’un ouvrage rédigé sur
fiches en bambou datant des Han, le Livre sur les calculs
mathématiques, en a apporté une ultime
confirmation. Au Moyen Age, cette procédure avait
été transmise en Europe par
l’intermédiaire du monde arabe, pour y devenir durant la
Renaissance une méthode universellement utilisée pour la
résolution des calculs arithmétiques. Au XVIe
siècle, elle retournait à son point d’origine,
présentée dans les livres mathématiques
apportés par les jésuites en Chiné.
L’analyse de l’historique de sa transmission nous servira de
fil conducteur afin de montrer la complexité du processus de
propagation des connaissances scientifiques dans des mondes culturels
différents et l’indispensable
complémentarité des sources pour la recherche en histoire
des sciences.