L’histoire du livre chinois naît dans les premières années du 20e siècle, avec les travaux fondateurs de Ye Dehui et de Shimada Kan. Cette histoire se confond en réalité, et cela jusqu’à une période récente, avec une histoire des techniques de l’imprimerie chinoise, imprimerie par planches de bois gravées (xylographie), ainsi que par caractères mobiles de plusieurs matériaux (typographie). Cette direction est illustrée par l’ouvrage de Sun Yuxiu, Zhongguo tiaobanyuanhu kao, et même par celui de Thomas F. Carter, The invention of printing in China and its spread westward. Jusqu’à une période récente, l’approche n’a pas vraiment changé. Les spécialistes ont surtout concentré leur intérêt sur les techniques de reproduction et, parfois, sur les mérites respectifs des procédés extrême-orientaux et européens. Ce n’est que depuis quelques années qu’une nouvelle tendance se fait jour, qui traite d’une histoire du livre plus étendue et prend en compte le monde de l’édition.
L’histoire du livre chinois naît dans les premières années du 20e siècle, avec les travaux fondateurs de Ye Dehui et de Shimada Kan. Cette histoire se confond en réalité, et cela jusqu’à une période récente, avec une histoire des techniques de l’imprimerie chinoise, imprimerie par planches de bois gravées (xylographie), ainsi que par caractères mobiles de plusieurs matériaux (typographie). Cette direction est illustrée par l’ouvrage de Sun Yuxiu, Zhongguo tiaobanyuanhu kao, et même par celui de Thomas F. Carter, The invention of printing in China and its spread westward. Jusqu’à une période récente, l’approche n’a pas vraiment changé. Les spécialistes ont surtout concentré leur intérêt sur les techniques de reproduction et, parfois, sur les mérites respectifs des procédés extrême-orientaux et européens. Ce n’est que depuis quelques années qu’une nouvelle tendance se fait jour, qui traite d’une histoire du livre plus étendue et prend en compte le monde de l’édition.