Les royaumes chams, installés au long de la côte du Viêt Nam actuel, depuis le cap Bùng-qui jusqu’à la proximité de Saigon, parfois unis en un empire fragile, ont souvent été les rivaux du puissant empire Khmer, dont ils sont même parvenus à conquérir la capitale en 1177. Ils ont disparu à la suite de la migration des Vietnamiens vers le sud de la péninsule indochinoise.
Les temples nous ont laissé un bon nombre d’inscriptions, en sanscrit et en cham, dont August Barth, Abel Bergaine, et aussi Etienne Aymonier, ont commencé l’étude il y a plus d’un siècle, suivis par Louis Finot, Edouard Huber, George Coedès et même Paul Mus.
Ces études ont malheureusement été interrompues il y a longtemps (1928), laissant à publier un grand nombre d’inscriptions inédites, et les autres à relire. Ce n’est pourtant pas que ces textes manquent d’intérêt : ils couvrent même une période plus longue que ceux du pays khmer ; mais les chercheurs sont peu nombreux et sont allés plus volontiers vers l’épigraphie khmère, peut-être plus facile, et gravée sur des monuments plus majestueux.
C’est pour faire revivre cet intérêt que nous proposons aujourd’hui une réédition de l’ensemble des articles parus dans le Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient. Ces articles sont indispensables aux historiens de l’Asie du Sud-Est. Puissent-ils attirer la curiosité des jeunes chercheurs !
Les royaumes chams, installés au long de la côte du Viêt Nam actuel, depuis le cap Bùng-qui jusqu’à la proximité de Saigon, parfois unis en un empire fragile, ont souvent été les rivaux du puissant empire Khmer, dont ils sont même parvenus à conquérir la capitale en 1177. Ils ont disparu à la suite de la migration des Vietnamiens vers le sud de la péninsule indochinoise.
Les temples nous ont laissé un bon nombre d’inscriptions, en sanscrit et en cham, dont August Barth, Abel Bergaine, et aussi Etienne Aymonier, ont commencé l’étude il y a plus d’un siècle, suivis par Louis Finot, Edouard Huber, George Coedès et même Paul Mus.
Ces études ont malheureusement été interrompues il y a longtemps (1928), laissant à publier un grand nombre d’inscriptions inédites, et les autres à relire. Ce n’est pourtant pas que ces textes manquent d’intérêt : ils couvrent même une période plus longue que ceux du pays khmer ; mais les chercheurs sont peu nombreux et sont allés plus volontiers vers l’épigraphie khmère, peut-être plus facile, et gravée sur des monuments plus majestueux.
C’est pour faire revivre cet intérêt que nous proposons aujourd’hui une réédition de l’ensemble des articles parus dans le Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient. Ces articles sont indispensables aux historiens de l’Asie du Sud-Est. Puissent-ils attirer la curiosité des jeunes chercheurs !