Sous Pépy II (VIᵉ dynastie, 2279/2229 à 2219/2169 selon les chronologies), les gouverneurs de l’oasis de Dakhla reçoivent par décret royal le privilège de posséder un domaine (hout ka) qui alimente leur fondation funéraire. Afin d’abriter leurs statues, support du culte, ils bâtissent dans le palais des sanctuaires composés d’un naos, d’une antichambre et d’un portique, ainsi que les dépendances nécessaires à leur fonctionnement.Après le saccage et l’incendie du palais aux alentours de la fin de l’Ancien Empire, les sanctuaires sont sommairement réhabilités et un habitat s’installe sur les anciennes pièces de service.Le parti de la publication est d’intégrer la présentation et l’analyse du mobilier à la description des structures et de leur évolution.