
Fondée en 1875, l’École française de Rome a pour mission fondamentale la recherche et la formation à la recherche dans les champs de l’archéologie, de l’histoire et des sciences humaines et sociales, de la Préhistoire à nos jours.
Son domaine d’intervention privilégié couvre un espace comprenant Rome, l’Italie, le Maghreb et les pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique. Mais la vocation universelle de la ville de Rome, capitale du monde romain antique, puis du Christianisme, lui permet d’accueillir des chercheurs travaillant sur d’autres sphères du monde, qui ont besoin de consulter ses archives (en particulier celles du Vatican). Cette richesse explique aussi que beaucoup d’autres institutions étrangères comparables à l’EFR soient situées à Rome : elles forment l’Unione Internazionale des instituts d’archéologie, d’histoire et d’histoire de l’art à Rome qui groupe 35 instituts représentant 27 pays différents.
L’École collabore à des programmes de recherche internationaux à travers des chantiers archéologiques et des rencontres scientifiques. Elle publie chaque année plus d'une vingtaine de volumes dans ces domaines et une revue internationale à comité de lecture, les Mélanges de l'École française de Rome.
Ses ressources documentaires, en particulier sa bibliothèque spécialisée riche d’environ 210 000 volumes, située au deuxième étage du Palais Farnèse, sont à la disposition des chercheurs de tout pays.
L’EFR accueille chaque année des doctorants (boursiers et contrats doctoraux), de jeunes chercheurs (18 membres), ainsi que des personnalités scientifiques plus confirmées (chercheurs résidents, chercheurs mis à disposition par le CNRS et chercheurs partenaires des programmes scientifiques).
Outre les lecteurs de la bibliothèque (environ 24 000 entrées par an), près d’un millier de personnes fréquentent ainsi l’EFR chaque année, pour des séjours qui vont de quelques jours à l’année entière.
Depuis sa création, l’École partage le palais Farnèse avec l’ambassade de France en Italie. A Rome, elle possède également un immeuble situé piazza Navona, et, pour son laboratoire d’archéologie, d’un espace concédé en convention par la surintendance archéologique de Rome dans le complexe de la Crypta Balbi. Pour l’archéologie et les études sur l’Italie du sud et la Grande Grèce, elle s’appuie sur le Centre Jean Bérard de Naples placé sous sa tutelle et celle du CNRS.