

Die in der nördlichen Ägäis gelegene griechische Insel Thasos ist ein El Dorado für die Archäologie. Schon im Jahr 1911 begannen die Ausgrabungen École française d’Athènes, die bis heute andauern. im Lauf der Jahrzehnte konnte die Entwicklung der Insel und ihres Hauptortes vom 7. Jh. v. Chr. bis zum 4. Jh. n. Chr. rekonstruiert werden. Die Ergebnisse dieses „Jahrhundertwerks“ präsentieren die Archäologen der Französischen Schule in Athen nun erstmals einem deutschsprachigen Publikum.
Montagneuse et boisée, l île de Thasos est très différente des Cyclades d où venaient les Grecs, qui y ont fondé au VIIe siècle av. J.-C. une cité promise à une longue histoire, jusqu au VIIe siècle de notre ère. L exploitation des mines d or et d argent que recelait son sol, ainsi que celui du continent voisin où elle sut s entendre avec les tribus thraces, valut à Thasos une richesse exceptionnelle qui ne tarda pas à éveiller les convoitises.
Volume 1. Architecture and history
Nous livrons ici le résultat des trois campagnes de la fouille sous-marine du port d’Amathonte de Chypre en 1984-1986, exceptionnel monument d’architecture militaire de la haute époque hellénistique. Après une description de la vingtaine de sondages entrepris le long des môles, on trouvera une nomenclature des blocs mis en œuvre dans la construction, leurs modules, la typologie des systèmes de préhension pour leur levage ainsi que pour leur mise en place par une grue à flèche verticale qui progressait au fur et à mesure de la construction du môle.
Thasos était dans l’Antiquité l’une des cités grecques les plus puissantes de l’Égée du Nord. Fondée par des colons de Paros, riche de ses mines d’or, de son marbre blanc, de son vin réputé, de ses ports, elle connut une destinée brillante. Monuments, inscriptions, statues, monnaies, objets précieux ou utilitaires sont ici présentés, à la fois documents d’histoire et témoins de vie. Ce livre sera un guide utile le temps de la visite ; on souhaite qu’au-delà, loin des ruines et du musée, il continue à accompagner la réflexion du lecteur,
Actes du colloque international, Athènes, 14-17 avril 2010
Les échanges monétaires dans l’Antiquité suivaient des circuits originaux, qui restent mal connus et peu étudiés. Le nombre de « trésors » et de monnaies de fouille s’accroît sans cesse, mais les informations qu’ils fournissent sont ambiguës et bien des conclusions paraissent contredites par les rares textes qui en font mention.
La monnaie frappée en Égypte par les rois hellénistiques puis par les empereurs romains représente-t-elle une exception dans l’histoire monétaire de l’Antiquité? De nombreux indices peuvent le faire penser: dès 315 av. J.-C., la monnaie d’argent émise à Alexandrie utilise un étalon plus léger qu’ailleurs cependant que les pièces de bronze y jouent un rôle particulièrement important. Des papyrus indiquent que la monnaie étrangère ne pouvait pénétrer dans le pays.
Les monnaies
S’il est une région de la Grèce continentale qui a pu accueillir avant les autres le culte de la Mère anatolienne, c’est la Laconie. À l’époque archaïque en effet, les liens de Sparte avec l’Est égéen sont étroits. On n’est donc pas surpris que la déesse désignée par Pausanias comme la Mère des dieux, ou la Grande Mère, ait eu là plusieurs sanctuaires ; l’un d’eux, selon le Périégète, se trouverait à Akriai, petite cité côtière à l’Est de l’embouchure de l’Eurotas.
Statuettes, sarcophages et stèles décorées
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