
Théodora Petraliphina, future sainte Théodora, est une figure incontournable de l’histoire du despotat d’Épire au XIIIe siècle. Pourtant, la Vie de sainte Théodora d’Arta et l’acolouthie médiévale qui lui est dédiée restent des sources peu étudiées, entourées de nombreuses questions sur leur fiabilité, leur auteur et leur datation. Ce livre comble ces lacunes en proposant une édition critique rigoureuse de ces textes fondamentaux, appuyée sur le manuscrit unique conservé à la Marcienne de Venise.
Cet ouvrage revisite, à l’aune d’une documentation inédite dispersée entre Athènes, Paris, Londres et Genève, l’histoire des collections artistiques réunies par un fils de famille de la colonie grecque d’Alexandrie, Antonis Benakis (1873-1954), entre ses premiers achats autour de 1900, jusqu’à l’ouverture, en 1931, du musée qui porte son nom à Athènes.
Issu d’une conversation de salon athénien, d’une visite officielle à l’Acropole, d’une suggestion d’un ancien membre de l’expédition de Morée ou du malaise d’un érudit français dans une école de la ville ou des quatre à la fois, le destin de l’École française d’Athènes est lié à l’histoire de la ville d’Athènes et de la société athénienne. Ce lien est riche et réciproque, car l’École a été un acteur de l’histoire urbaine et sociale de la ville et la ville a été un terrain d’apprentissage et un objet d’étude pour la communauté savante qui y vit.