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La Historia de las Indias de F. López de Gómara est la seule chronique des Indes du XVIe siècle à offrir un aperçu complet du processus de découverte et de conquête, bien que l’auteur n’ait jamais été aux Indes. L’intelligence et l’élégance du style de Gómara expliquent le succès remarquable de l’œuvre tant en Espagne qu’en Europe, malgré une diffusion perturbée par les décrets de prohibition à partir de 1553. Des deux parties qui le composent, c’est la première, éditée ici de façon critique, qui a eu la plus grande influence sur l’histoire des idées.
Au Moyen Âge et au temps modernes, les familles aristocratiques, nobles, mais aussi marchandes et paysannes, conservent et transmettent les documents importants pour défendre leurs droits, bien gérer, construire leur domination et leur mémoire. Centré sur la péninsule Ibérique, ouvert à des comparaisons dans l’Occident chrétien, ce livre étudie le phénomène de l’archivage touchant l’histoire, les droits et la mémoire des familles, la genèse de ces archives familiales, leur histoire au fil des générations, leur statut et leur rôle : trésor, arsenal, mémorial.
De l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Ȃge, la lettre n’est pas toujours une « conversation entre amis absents » (Cicéron), mais peut être aussi un acte de combat. À l’interface de l’histoire, de la littérature, de la sociologie et de l’anthropologie, ce volume analyse la mise en forme et en mots des lettres en temps de guerre, leur gestion mémorielle ainsi que les conflits proprement épisto-laires, où la violence du stylet n’a rien à envier à celle de l’épée.
(29 de mayo de 1821 – 4 de junio de 1822)
Modesto de la Torre était un jeune militaire qui a accompagné le dernier vice-roi du Mexique, Juan O’Donojú, dans son voyage. Son journal relate ses impressions sur une Nouvelle Espagne qui devenait indépendante de la péninsule, et son admiration pour les gens, la flore et la faune qu’il a rencontrés au cours de son trajet de Veracruz à Mexico. En outre, tenir son journal a été un moyen d’exorciser la crise de la culture virile qui était partie de son imaginaire, crise provoquée en grande partie par le discours nationaliste des Mexicains et leurs victoires militaires.
Les auteurs arabes du Moyen Âge ont désigné les populations du Maghreb sous le nom, jusque-là inemployé dans ce contexte, de Berbères. Cette catégorie apparaît donc comme totalement nouvelle, et s’inscrit dans le processus de construction d’un discours sur l’Islam et son histoire, partagé par des auteurs arabes d’Orient mais aussi d’Occident. Ce volume examine l’évolution des représentations des Berbères, et de leur place dans l’Islam, en lien avec les mutations politiques et idéologiques que connaît le Maghreb médiéval.
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