Les Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale (MIFAO) réunissent des études de fond et des synthèses thématiques sur l’ensemble des domaines de l’égyptologie. Conduits par les membres de l’Institut, chercheurs spécialistes et responsables de missions de terrain, ces mémoires ont vocation à livrer les résultats les plus novateurs en matière d’analyse des sources égyptologiques. Ils constituent des ouvrages de référence par leur approche méthodologique rigoureuse et leur réflexion sur les questions essentielles de l’Égypte ancienne.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983.
L’étude qui fait l’objet de ce volume est consacrée à un ensemble lapidaire au nom du Pharaon romain Hadrien. Il est composé de quelques blocs découverts en 2011-2013, associés à ceux rapportés d’Ermant en 1842 par le comte Louis de Saint-Ferriol, et exposés au Musée de Grenoble. Pour autant, Hadrien était depuis longtemps attaché au site d’Ermant, grâce aux témoignages de quelques européens qui visitèrent l’Égypte dans les premières décennies du xixsiècle.
La reine Ânkhesenpépy II fut l’épouse de Pépy I, celle de Mérenrê I, puis régente en sa qualité de mère du jeune Pépy II, cinquième pharaon de la VI dynastie (. 2270-2200 av. n. è.). Son complexe funéraire fut localisé en 1998 par la Mission archéologique française de Saqqara, devenue aujourd’hui la Mission archéologique franco-suisse de Saqqara (MafS).
Un propylône introduit, dès le début du premier millénaire de notre ère, le complexe religieux de Médamoud, sur lequel s’appuie une enceinte datée d’Auguste par une stèle commémorative.
Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXII dynastie (vers 830 avant notre ère). Trouvés à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire peu après leur découverte. La sépulture constitue l’une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire.
Pendant de nombreuses années, la tombe thébaine n 6 appartenant à Néfer·hotep (I) et Neb·néfer – deux personnages importants de Deir el Médîna ayant vécu sous les règnes d’Horemheb et des premiers ramessides – ne fut connue que par les dessins au trait exécutés par Henri Wild et rassemblés dans un fascicule paru en 1979 (MIFAO 103/2). Le texte qui devait accompagner ces planches et sur lequel l’égyptologue suisse travailla jusqu’à sa disparition, en 1983, ne fut jamais publié.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983.
Depuis les travaux de Jean Yoyotte dans les années 1980, il était apparu qu’une reprise du dossier de Mefkat, ville du delta occidental, était nécessaire, qui inclurait notamment une nouvelle édition du (bloc Caire Musée égyptien JE 45936). Les informations portées par ce fragment de naos permettent de revenir sur la géographie locale et les lieux mis à contribution dans le Rituel, mais aussi de préciser différents aspects de la théologie de Mefkat.
Le présent ouvrage livre la documentation hiéroglyphique du secteur de Bab el-Maganîn, dans la ville moderne d’Ermant, au sud de Louqsor. À près de 300 mètres du temple principal consacré au dieu Montou-Rê, une porte d’enceinte bâtie sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) témoigne d’un domaine cultuel secondaire, enfoui sous les habitations. Alentour, gisent des dizaines de blocs épigraphiés.
Plus qu’un simple rapport des fouilles menées par le Louvre et l’Ifao de 2003 à 2007, ce volume ambitionne de présenter l’église nord de Baouît en rassemblant toute la documentation disponible, et en particulier celle récemment publiée dans É. Chassinat, II (MIFAO 134), qui porte sur la campagne de 1902. La première partie concerne l’archéologie. Suivent des exposés sur l’architecture, le décor et le mobilier, qui montrent l’état passé et présent du monument.
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