Les Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale (MIFAO) réunissent des études de fond et des synthèses thématiques sur l’ensemble des domaines de l’égyptologie. Conduits par les membres de l’Institut, chercheurs spécialistes et responsables de missions de terrain, ces mémoires ont vocation à livrer les résultats les plus novateurs en matière d’analyse des sources égyptologiques. Ils constituent des ouvrages de référence par leur approche méthodologique rigoureuse et leur réflexion sur les questions essentielles de l’Égypte ancienne.
Ce troisième volume des « papyrus de la mer Rouge » consacré au lot de papyrus découverts en 2013 dans le « grand dépôt » laissé à l’avant des galeries G1 et G2 du site du Ouadi el-Jarf, s’attache à la publication des documents comptables les mieux préservés qui faisaient partie de cet ensemble.
Les tombes d’Amennakht et de ses fils Nebenmaât et Khâemeter (TT 218-220), trois artisans qui vécurent sous les règnes de Séthy I et de Ramsès II, forment un complexe familial unique à Deir el-Médina et dans la nécropole thébaine. Cet ensemble se distingue tant par son architecture que par la décoration de ses pièces souterraines.L’édition de ces tombes comprend les relevés archéologiques, la description des scènes, la traduction des textes, des commentaires et des synthèses.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983.
L’étude qui fait l’objet de ce volume est consacrée à un ensemble lapidaire au nom du Pharaon romain Hadrien. Il est composé de quelques blocs découverts en 2011-2013, associés à ceux rapportés d’Ermant en 1842 par le comte Louis de Saint-Ferriol, et exposés au Musée de Grenoble. Pour autant, Hadrien était depuis longtemps attaché au site d’Ermant, grâce aux témoignages de quelques européens qui visitèrent l’Égypte dans les premières décennies du xixsiècle.
La reine Ânkhesenpépy II fut l’épouse de Pépy I, celle de Mérenrê I, puis régente en sa qualité de mère du jeune Pépy II, cinquième pharaon de la VI dynastie (. 2270-2200 av. n. è.). Son complexe funéraire fut localisé en 1998 par la Mission archéologique française de Saqqara, devenue aujourd’hui la Mission archéologique franco-suisse de Saqqara (MafS).
Un propylône introduit, dès le début du premier millénaire de notre ère, le complexe religieux de Médamoud, sur lequel s’appuie une enceinte datée d’Auguste par une stèle commémorative.
Cet ouvrage est consacré à la publication de la tombe et du matériel funéraire du fils royal et grand prêtre de Ptah Chéchonq de la XXII dynastie (vers 830 avant notre ère). Trouvés à Memphis en 1942, ils ont été déplacés au Musée égyptien du Caire peu après leur découverte. La sépulture constitue l’une des rares tombes décorées de la Troisième Période intermédiaire.
Pendant de nombreuses années, la tombe thébaine n 6 appartenant à Néfer·hotep (I) et Neb·néfer – deux personnages importants de Deir el Médîna ayant vécu sous les règnes d’Horemheb et des premiers ramessides – ne fut connue que par les dessins au trait exécutés par Henri Wild et rassemblés dans un fascicule paru en 1979 (MIFAO 103/2). Le texte qui devait accompagner ces planches et sur lequel l’égyptologue suisse travailla jusqu’à sa disparition, en 1983, ne fut jamais publié.
Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l’Expédition d’Égypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l’Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l’émir Ṭāz ou la maison Sennari, d’autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd’hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L’Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983.
Depuis les travaux de Jean Yoyotte dans les années 1980, il était apparu qu’une reprise du dossier de Mefkat, ville du delta occidental, était nécessaire, qui inclurait notamment une nouvelle édition du (bloc Caire Musée égyptien JE 45936). Les informations portées par ce fragment de naos permettent de revenir sur la géographie locale et les lieux mis à contribution dans le Rituel, mais aussi de préciser différents aspects de la théologie de Mefkat.
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