La collection Fouilles de l’Institut français d’archéologie orientale (FIFAO) se consacre à la publication scientifique des travaux archéologiques conduits sur l’ensemble des chantiers de l’Ifao. Elle est constituée de plusieurs séries : Balat, Tebtynis, Karnak-nord, Archéologie islamique, etc.
ISSN : 0768-4703
Les fouilles françaises de Médamoud se sont déroulées entre 1924 et 1939 sous la direction de F. Bisson de la Roque (1924-1932) et de Cl. Robichon (1933-1939). Elles mirent au jour de nombreux monuments s’échelonnant de la XIe dynastie jusqu’à l’époque byzantine. L’ensemble de cette documentation constitue un corpus riche mais hétérogène dont il a fallu restituer le contexte de découverte, d’autant que les fouilles ont été inégalement publiées.
Ce second volume des fouilles de Tell el-Iswid est consacré aux vestiges naqadiens du secteur 4. Il s’agit d’un bâti de briques crues, couvrant essentiellement la période Naqada IIIA-B. Trois phases de transformations majeures ont été décelées. La mieux représentée est la phase 2 dont le bâti a été plusieurs fois remanié.
Les fouilles (ministère des Affaires étrangères/Ifao) menées à Domitianè/Kainè Latomia (Umm Balad) en 2001‑2003 viennent préciser nos connaissances sur l’occupation du désert Oriental d’Égypte à l’époque romaine. Ce site, implanté dans le massif du Porphyritès, possède un gisement de « » (diorite), dont la tentative d’exploitation a entraîné, sous Domitien, la construction par l’armée d’un petit fortin qui a servi de base de vie aux ouvriers des carrières.
Au IIe millénaire av. J.-C., des expéditions pharaoniques traversent le désert oriental égyptien afin d’aller extraire la galène du Gebel el-Zeit au bord de la mer Rouge. Attenant aux mines, un sanctuaire d’Hathor « maîtresse de la galène » consiste en un enclos de pierres sèches adossé au rocher. Il comportait un abondant matériel déposé en , datable de la XII dynastie au règne de Ramsès II, notamment des figurines féminines en terre cuite enveloppées de riches étoffes et parées de bijoux.
Le port pharaonique du Ouadi el-Jarf est constitué d’un ensemble d’installations (galeries magasins, campements, installations maritimes) qui se répartissent sur une distance d’environ 5 km, entre le piémont du Gebel Galala el-Qibliya et la côte du golfe de Suez.
Construite au sud des rapides de la deuxième cataracte, la forteresse haute de Mirgissa/Iqen protège ce site de la frontière méridionale de l’Égypte et contrôle les voies fluviales et terrestres ; liée aux enceintes qui entourent les habitats de la plaine, les ateliers et les installations portuaires, elle fut probablement édifiée sous le règne de Sésostris I, comme Bouhen plus au nord.
La nécropole hellénistique de Plinthine, située à environ 800 m à l’ouest de l’établissement urbain de Kôm el Nogous/Plinthine, aux marges occidentales de la chôra alexandrine, a été aménagée sur et dans la ride de calcarénite ou ténia qui sépare la Méditerranée du lac Mariout.
Le volume VI de la série Mirgissa est consacré à la publication de la ville civile égyptienne MI, une des implantations les plus anciennes sur le site. Située au nord de la forteresse à laquelle elle était reliée par l’une des premières enceintes, elle fermait la zone portuaire du Iqen. Elle fut probablement construite sous Sésostris I, comme Bouhen à l’autre extrémité des rapides de la deuxième cataracte. Cet habitat, proche du Nil, a la forme d’un vaste quadrilatère ; il est protégé par sa propre enceinte de pierres. Le plan diffère des « villages d’ouvriers ».
Ce quatrième volume de la série dédiée aux fouilles d’Adaïma est consacré aux parures découvertes dans les sépultures du site. L’étude concerne plus de trois cents parures réparties dans cent quatre-vingt-sept sépultures. Leur description, ainsi que celle des tombes, est accessible sur le catalogue en ligne sur le site de l’Ifao. Sont abordés trois domaines liés à l’ornementation : la technique, l’esthétique et la fonction des parures dans le domaine funéraire.
La nécropole prédynastique de Kôm el-Khilgan (Delta oriental) a fait l’objet de quatre campagnes de fouille, de 2002 à 2005, dans le cadre des chantiers de l’Ifao. Plusieurs sondages ont été réalisés qui ont permis de mettre au jour un ensemble funéraire du plus grand intérêt pour mieux comprendre les grands changements culturels qui se sont produits au IV millénaire en Égypte. Deux cent trente-neuf tombes ont été fouillées, qui présentent clairement deux ensembles différents par leur mode d’inhumation et leur matériel funéraire.
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