La collection Bibliothèque générale (BiGen) propose des ouvrages originaux, tant par leur thème que par leur format, dans les différents domaines qui touchent l’Égypte, de la préhistoire à l’époque contemporaine. La série "Égypte contemporaine" se démarque des autres collections de l’Ifao par son format à l’italienne, ses textes bilingues et son iconographie généreuse. Elle offre au grand public des points de vue originaux sur une histoire et une culture d’une richesse exceptionnelle. La série « Travaux du Centre franco-égyptien d’étude des temples de Karnak» (TCFEETK) accueille, sous différents formats, les résultats des investigations archéologiques et des missions épigraphiques et architecturales menées dans le cadre des programmes du Centre franco-égyptien.
Premier volume de la série consacrée aux monuments d’Amenhotep Ier à Karnak, la publication de la chapelle en calcite aux noms d’Amenhotep Ier et de Thoutmosis Ier est l’aboutissement d’un long processus scientifique initié avec la découverte des premiers blocs dans les fondations du môle sud du IIIe pylône en 1914, poursuivi avec la reconstruction en 1947 du monument dans le musée de plein air, en passant par les dessins successifs des parois et leur documentation photographique, et s’achevant par la présente édition en fac-similés, assortie d’une traduction commentée.
L’Académie hiératique, fondée en 2015, entend former annuellement de jeunes chercheurs à l’édition des textes hiératiques. Elle s’appuie sur le fonds des ostraca littéraires de Deir el-Medina conservés à l’Institut français d’archéologie orientale (Ifao) du Caire, dans lequel des pièces inédites sont sélectionnées en vue de leur étude et de leur publication par les étudiants.
En décembre 2014, les fouilles entreprises à proximité du temple de Ptah à Karnak ont mis au jour une favissa, à savoir une fosse comblée d’objets, creusée à quelques mètres à l’arrière du sanctuaire de la divinité. La fosse contenait trente-huit objets mobiliers, statues, statuettes et éléments d’appliques statuaires, en calcaire, grauwacke, alliage cuivreux et fritte égyptienne, parfois recouverts d’or. La visualisation et l’analyse du comblement de la favissa ont été rendues possibles grâce à l’apport des méthodes modernes de relevés photogrammétriques et de modélisation 3D.
Le village de Tebtynis, situé en bordure sud du Fayoum, a été habité pendant environ 3000 ans de la XIIe dynastie pharaonique au xiie siècle de notre ère. Il a été, après sa découverte en 1899, fouillé par plusieurs missions scientifiques, saccagé par les chercheurs d’antiquités et amplement ravagé par les fouilleurs de sebâkh. Ainsi, aucun archéologue n’est revenu travailler dans ses ruines pendant plus de cinquante ans après la dernière campagne des Italiens en 1936, le site étant considéré comme épuisé.
Trente ans après sa première version, le succès non démenti de l’ouvrage de Nessim Henein conduit l’Ifao à publier la troisième édition d’un travail demeuré sans équivalent. Cette monographie consacrée à un hameau qui comptait au début des années 1970 un peu plus de trois cents personnes est une découverte du Sa’id rural, guidée par le regard ethnographique d’un citadin instruit du Caire. Enquête réalisée en immersion, c’est « un pèlerinage aux sources, la prise de conscience d’une égyptianité fondamentale » (Charles Vial).
Ce volume est issu du colloque international d’archéologie intitulé Les mobiliers archéologiques dans leur contexte, de la Gaule à l’Orient méditerranéen : fonctions et statuts tenu à l’université de Poitiers.
Depuis l’expédition de Bonaparte et le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion en 1822, l’intérêt de la France pour l’Égypte antique ne s’est jamais démenti, faisant de l’égyptologie une science majeure de la recherche française.Suivant cet élan, une Mission permanente est constituée au Caire en 1880, devenue quelques années plus tard l’Institut français d’archéologie orientale.
Depuis l’expédition de Bonaparte et le déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion en 1822, l’intérêt de la France pour l’Égypte antique ne s’est jamais démenti, faisant de l’égyptologie une science majeure de la recherche française.Suivant cet élan, une Mission permanente est constituée au Caire en 1880, devenue quelques années plus tard l’Institut français d’archéologie orientale.
L’histoire de la médecine arabe pré-moderne demeure nimbée d’un certain mystère, non pas parce que nous n’aurions pas de sources, mais parce que dans leur majorité, ces sources n’ont été ni éditées ni étudiées. Ce sont ces sources qui forment la base des articles publiés dans cet ouvrage.
En 1858, la Compagnie universelle du Canal maritime de Suez était fondée pour percer un canal de liaison entre la Méditerranée et la mer Rouge ; en 1956, l’État égyptien proclamait la nationalisation de l’entreprise. Entre ces deux dates, cette société commerciale a créé et administré des ouvrages d’art d’envergure, trois villes nouvelles et des domaines agricoles.
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