Agrégé de lettres classiques, égyptologue, Bernard Mathieu est professeur à l’Université Paul Valéry - Montpellier 3 et ancien directeur de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire. Membre de la Mission archéologique franco-suisse de Saqqâra, Bernard Mathieu travaille principalement sur la langue et la littérature de l’Égypte pharaonique, de l’Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, ainsi que sur l’édition, la traduction et le commentaire des Textes des Pyramides. Sa thèse portait sur La poésie amoureuse de l’Égypte ancienne.
La reine Ânkhesenpépy II fut l’épouse de Pépy I, celle de Mérenrê I, puis régente en sa qualité de mère du jeune Pépy II, cinquième pharaon de la VI dynastie (. 2270-2200 av. n. è.). Son complexe funéraire fut localisé en 1998 par la Mission archéologique française de Saqqara, devenue aujourd’hui la Mission archéologique franco-suisse de Saqqara (MafS).
La liste de périodiques, collections et usuels collectés par Bernard Mathieu concerne les différents domaines de recherche représentés dans les publications de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, à savoir l’égyptologie, l’Antiquité classique, l’Orient ancien, les études bibliques, byzantines, coptes, arabes et islamologiques. Retenant essentiellement les périodiques de diffusion internationale, cette liste a été mise à jour à l'occasion de cette 8e édition. Elle tient compte des normes éditoriales de l'Ifao pour l'usage de l'italique et du romain.
Les parois inscrites des appartements funéraires de la pyramide de Pépy Ier, troisième pharaon de la VIe dynastie (c. 2330-2280), livrent le plus vaste ensemble de Textes des Pyramides actuellement connu. Fondée sur la publication de ces textes en fac-similés (MIFAO 118/1-2), dont une 2e édition est parue en 2010, la présente traduction intègre les compléments fournis notamment par la pyramide de Mérenrê et celle de la reine Ânkhesenpépy II, découverte en 2000 par la Mission archéologique franco-suisse de Saqqâra (MafS).
La liste de périodiques, collections et usuels collectés par Bernard Mathieu concerne les différents domaines de recherche représentés dans les publications de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, à savoir l’égyptologie, l’Antiquité classique, l’Orient ancien, les études bibliques, byzantines, coptes, arabes et islamologiques. Retenant essentiellement les périodiques de diffusion internationale, cette liste a été mise à jour à l'occasion de cette 6e édition. Elle tient compte des normes éditoriales de l'Ifao pour l'usage de l'italique et du romain.
La contribution de la civilisation égyptienne à l’héritage culturel et technique du monde proche-oriental et méditerranéen apparaît comme un apport précieux et particulièrement original. Détenteurs de différents savoir-faire, les Égyptiens furent parmi les premiers à organiser, administrer, planifier, construire, façonner et arpenter. Ils furent également parmi les premiers à domestiquer des animaux, développer l’élevage, mesurer le niveau de l’eau, fabriquer des filets et des voiles, tisser, etc.
La liste de périodiques, collections et usuels qui suit concerne les différents domaines de recherche représentés dans les publications de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, à savoir l’égyptologie, l’Antiquité classique, l’Orient ancien, les études bibliques, byzantines, coptes, arabes et islamologiques. Retenant essentiellement les périodiques de diffusion internationale, cette liste rassemble et complète les listes déjà fournies par:– M. Saliba, Index libanicus, 1979, Jounia (Liban);– P. Rosumek, Index des périodiques, suppl.
Genre littéraire apparu sous le Nouvel Empire, la poésie amoureuse décrit la beauté du corps, l’impatience de retrouver l’autre, le mal d’amour ou bien encore les ruses de la séduction. L’ouvrage, paru en 1996 et aujourd’hui réédité, propose une traduction des textes et dégage les règles présidant à leur construction. Au-delà de la réalité sociale qu’ils reflètent, ces poèmes obéissent à un ensemble de conventions qui permettent d’entrevoir les conditions historiques et les fondements idéologiques qui sous-tendent leur élaboration.
Avant l'apparition du Livre des Morts au Nouvel Empire, la littérature funéraire de l'Égypte ancienne est dominée par deux ensembles de formules traditionnellement intitulés Textes des Pyramides et Textes des Sarcophages. Les premiers ont eu pour support privilégié les chambres des pyramides royales à partir de la Vᵉ dynastie et jusqu'à la fin de l'Ancien Empire, tandis que les seconds ont été inscrits essentiellement sur les sarcophages de particuliers à la Première Période intermédiaire et au Moyen Empire.
Entre 2350 et 2150 av. J.-C., à la fin de l’Ancien Empire égyptien, cinq rois, Ounas, Téti, Pépy Iᵉʳ, Mérenrê Iᵉʳ et Pépy II, ont été enterrés sous des pyramides, dans des appartements funéraires décorés de formules destinées à faciliter l’accès à l’immortalité. Entre 1880 et 1882, Auguste Mariette et Gaston Maspero découvraient les Textes des Pyramides. Dans la continuité de Gustave Jéquier et de Jean Sainte-Fare Garnot, Jean Leclant fonda, en 1963, la Mission archéologique française de Saqqâra.