Arrivé en
Indochine en 1904, Henri Marchal, architecte formé aux Beaux-Arts, a
consacré sa vie à la découverte et la
restauration des temples d’Angkor au Cambodge. Et c’est
à Angkor qu’il s’est éteint en 1970,
à la veille de l’arrivée des Khmers rouges.
Lorsqu’il prend sa retraite officielle en 1939, Henri Marchal et sa
femme Mary décident de profiter des escales du bateau qui les
ramène en France pour découvrir la Thaïlande, la
Birmanie, l’Inde, Ceylan, l’Égypte, la
Grèce… Après six mois de
pérégrination, ils arrivent à Marseille au
début de la Seconde Guerre mondiale qu’ils passeront dans
la maison familiale de Meudon-Bellevue, où Mary
décèdera en 1944. L’Asie lui manque, et
dès 1947, il est de retour à Angkor où
l’École française
d’Extrême-Orient le rappelle : l’effondrement
d’une galerie du célèbre temple
d’Angkor Vat constitue une urgence majeure, et les architectes
disponibles sont rares dans une France en pleine reconstruction.
Malgré la situation politique troublée au Cambodge et ses
71 ans, Henri Marchal accueille cette proposition avec enthousiasme. «
Je fus ravi d’avoir l’occasion de m’occuper des
vieilles pierres dont, pendant si longtemps, j’avais eu la
responsabilité. » Son retour au Cambodge
l’enchante, il décidera d’ailleurs de ne plus
quitter son pays d’adoption et d’y finir sa vie
auprès de sa famille khmère.
Arrivé en
Indochine en 1904, Henri Marchal, architecte formé aux Beaux-Arts, a
consacré sa vie à la découverte et la
restauration des temples d’Angkor au Cambodge. Et c’est
à Angkor qu’il s’est éteint en 1970,
à la veille de l’arrivée des Khmers rouges.
Lorsqu’il prend sa retraite officielle en 1939, Henri Marchal et sa
femme Mary décident de profiter des escales du bateau qui les
ramène en France pour découvrir la Thaïlande, la
Birmanie, l’Inde, Ceylan, l’Égypte, la
Grèce… Après six mois de
pérégrination, ils arrivent à Marseille au
début de la Seconde Guerre mondiale qu’ils passeront dans
la maison familiale de Meudon-Bellevue, où Mary
décèdera en 1944. L’Asie lui manque, et
dès 1947, il est de retour à Angkor où
l’École française
d’Extrême-Orient le rappelle : l’effondrement
d’une galerie du célèbre temple
d’Angkor Vat constitue une urgence majeure, et les architectes
disponibles sont rares dans une France en pleine reconstruction.
Malgré la situation politique troublée au Cambodge et ses
71 ans, Henri Marchal accueille cette proposition avec enthousiasme. «
Je fus ravi d’avoir l’occasion de m’occuper des
vieilles pierres dont, pendant si longtemps, j’avais eu la
responsabilité. » Son retour au Cambodge
l’enchante, il décidera d’ailleurs de ne plus
quitter son pays d’adoption et d’y finir sa vie
auprès de sa famille khmère.