La
représentation du dieu Kr̥ṣṇa en flûtiste est si commune
aujourd’hui qu’elle semble l’icône de
référence du dieu. Ce musicien enchantant
l’ensemble de la création fait parfois résonner
la flûte alors qu’il soulève la montagne du
Govardhana, en une association saisissante de la puissance surhumaine et du
caractère ludique de la divinité. Une telle image se situe
à l’origine de l’étude ici
présentée : attesté en Inde du Nord et du
Centre dès le Ve siècle, le soulèvement
d’une montagne constitue un épisode premier de la
légende krishnaïte, mais les origines de la figure du joueur
de flûte n’avaient pas jusqu’ici fait
l’objet d’une enquête.
Sur le chemin de Kr̥ṣṇa. La
flûte et ses voies retrace l’apparition,
dès le VIe siècle, de Kr̥ṣṇa en joueur de flûte
dans l’Inde méridionale, et considère le
succès d’une image qui traduit dans la pierre une relation
particulière entre dieu et dévot dans la rencontre avec le
Porteur de montagne, figure emblématique de la dévotion
septentrionale. L’apparition du dieu en musicien dans la
bhakti méridionale et le trajet de sa
flûte à travers la péninsule Indienne nous
entraînent ainsi dans le sillage mélodique de la ferveur
krishnaïte qui résonne d’une langue à
l’autre, et trouve dans le mythe du mont Govardhana un écho
particulier.
La
représentation du dieu Kr̥ṣṇa en flûtiste est si commune
aujourd’hui qu’elle semble l’icône de
référence du dieu. Ce musicien enchantant
l’ensemble de la création fait parfois résonner
la flûte alors qu’il soulève la montagne du
Govardhana, en une association saisissante de la puissance surhumaine et du
caractère ludique de la divinité. Une telle image se situe
à l’origine de l’étude ici
présentée : attesté en Inde du Nord et du
Centre dès le Ve siècle, le soulèvement
d’une montagne constitue un épisode premier de la
légende krishnaïte, mais les origines de la figure du joueur
de flûte n’avaient pas jusqu’ici fait
l’objet d’une enquête.
Sur le chemin de Kr̥ṣṇa. La
flûte et ses voies retrace l’apparition,
dès le VIe siècle, de Kr̥ṣṇa en joueur de flûte
dans l’Inde méridionale, et considère le
succès d’une image qui traduit dans la pierre une relation
particulière entre dieu et dévot dans la rencontre avec le
Porteur de montagne, figure emblématique de la dévotion
septentrionale. L’apparition du dieu en musicien dans la
bhakti méridionale et le trajet de sa
flûte à travers la péninsule Indienne nous
entraînent ainsi dans le sillage mélodique de la ferveur
krishnaïte qui résonne d’une langue à
l’autre, et trouve dans le mythe du mont Govardhana un écho
particulier.