Agent de la Compagnie des Indes Orientales, Georges Roques arrive en Inde en 1676. Ayant reçu des ordres de la Compagnie pour préparer et organiser des cargaisons d’étoffes (cotonnades et autres chintz), il voyage à travers le Gujarat, région du nord-ouest de l’Inde réputée pour sa production textile.
Son récit, jusqu’à présent inédit, relate cette pérégrination en apportant des informations essentielles sur l’histoire économique de cette région à la fin du XVIIème siècle. Avec précision, il décrit la société marchande des banians, leurs manières de vivre et de négocier. Il explique comment un Occidental doit se défier de leurs ruses. Il s’intéresse aussi aux banquiers ou sarraf et n’hésite pas à analyser le rôle joué par les représentants d’autres nations commerçantes avec l’Inde : Arméniens, Persans.
Par ce mémoire, George Roques s’inscrit dans la tradition des grands voyageurs qui firent la description de l’Inde du XVIIème siècle comme François Bernier, Jean-Baptiste Tavernier ou François Martin.
Agent de la Compagnie des Indes Orientales, Georges Roques arrive en Inde en 1676. Ayant reçu des ordres de la Compagnie pour préparer et organiser des cargaisons d’étoffes (cotonnades et autres chintz), il voyage à travers le Gujarat, région du nord-ouest de l’Inde réputée pour sa production textile.
Son récit, jusqu’à présent inédit, relate cette pérégrination en apportant des informations essentielles sur l’histoire économique de cette région à la fin du XVIIème siècle. Avec précision, il décrit la société marchande des banians, leurs manières de vivre et de négocier. Il explique comment un Occidental doit se défier de leurs ruses. Il s’intéresse aussi aux banquiers ou sarraf et n’hésite pas à analyser le rôle joué par les représentants d’autres nations commerçantes avec l’Inde : Arméniens, Persans.
Par ce mémoire, George Roques s’inscrit dans la tradition des grands voyageurs qui firent la description de l’Inde du XVIIème siècle comme François Bernier, Jean-Baptiste Tavernier ou François Martin.