Savoirs et saveurs
L’identité culinaire des birmans
Il y a quelque cent ans L. Bourdeau regrettait que l’« on mangeait peu dans ces récits ». Ce livre à propos du Myanmar (Birmanie) comble en partie une lacune. Par la somme des matériaux recueillis sur le terrain, cet ouvrage se veut d’abord un outil de travail.
Dans un premier temps, on étudie, d’un point de vue comparatif, selon les niveaux d’industrialisation (main d’œuvre familiale ou artisanale), plusieurs procédés techniques : transformation du paddy, fabrication des nouilles, conservation des poissons et production de l’huile. Un détour chez les bouilleurs de cru développe, d’un point de vue ethnolinguistique, la question de l’ancienneté de la consommation d’alcool ainsi que le problème de la consommation du lait en Asie du Sud-Est, et débouche sur une description du système coopératif, des marchés et des budgets consacrés à l’alimentation.
Au travers de la préparation culinaire, on analyse l’organisation social de l’espace habité, avec la pièce cuisine comme référence. L’orientation des espaces, déterminée selon une symbolique, permet de donner une typologie des foyers. Un portrait de quelques cuisiniers, ou cuisinières, est ensuite esquissé – identité, emploi du temps, préparation de certains plats.
Enfin, la dernière partie est consacrée à la consommation. Un essai sur les saveurs, étroitement associées dans l’esprit des birmans à l’équilibre nutritif, s’achève sur les manières de table.
Savoirs et saveurs
L’identité culinaire des birmans
Il y a quelque cent ans L. Bourdeau regrettait que l’« on mangeait peu dans ces récits ». Ce livre à propos du Myanmar (Birmanie) comble en partie une lacune. Par la somme des matériaux recueillis sur le terrain, cet ouvrage se veut d’abord un outil de travail.
Dans un premier temps, on étudie, d’un point de vue comparatif, selon les niveaux d’industrialisation (main d’œuvre familiale ou artisanale), plusieurs procédés techniques : transformation du paddy, fabrication des nouilles, conservation des poissons et production de l’huile. Un détour chez les bouilleurs de cru développe, d’un point de vue ethnolinguistique, la question de l’ancienneté de la consommation d’alcool ainsi que le problème de la consommation du lait en Asie du Sud-Est, et débouche sur une description du système coopératif, des marchés et des budgets consacrés à l’alimentation.
Au travers de la préparation culinaire, on analyse l’organisation social de l’espace habité, avec la pièce cuisine comme référence. L’orientation des espaces, déterminée selon une symbolique, permet de donner une typologie des foyers. Un portrait de quelques cuisiniers, ou cuisinières, est ensuite esquissé – identité, emploi du temps, préparation de certains plats.
Enfin, la dernière partie est consacrée à la consommation. Un essai sur les saveurs, étroitement associées dans l’esprit des birmans à l’équilibre nutritif, s’achève sur les manières de table.