« L’évolution, historique et dogmatique, du bouddhisme dans cette Inde qui fut son berceau, le pays de ses premières extensions et la plate-forme de départ de son immense expansion, ne manque ni d’informations nombreuses, variées, précises – ni, malheureusement, de points obscurs ou incertains et de lacunes. Ces informations sont fournies par les textes, et aussi par les vestiges archéologiques, les deux sources pouvant et devant se donner mutuellement appui et complément. L’apport des textes est considérable, tant en qualité qu’en quantité ; il n’en reste pas moins que certains documents écrits ont disparu, que d’autres ont subi des remaniements et des interpolations plus ou moins importants et parfois difficilement décelables, enfin que la plupart ne sont que très approximativement datables. Les manifestations architecturées, sculptées, gravées, peintes apportent à la connaissance du sujet une contribution qui n’est pas mince, et qui apparaît encore insuffisamment mise à profit. Certes, l’information qu’elles livrent est moins abondante, moins détaillée, moins nuancée que celle des écrits ; mais elles ont généralement mieux résisté que ceux-ci, elles ont l’avantage de pouvoir donner des indications de dates et de lieux, souvent de dévoiler un changement, une évolution, une filiation, etc., dont il est des plus intéressant de prendre conscience… »
« L’évolution, historique et dogmatique, du bouddhisme dans cette Inde qui fut son berceau, le pays de ses premières extensions et la plate-forme de départ de son immense expansion, ne manque ni d’informations nombreuses, variées, précises – ni, malheureusement, de points obscurs ou incertains et de lacunes. Ces informations sont fournies par les textes, et aussi par les vestiges archéologiques, les deux sources pouvant et devant se donner mutuellement appui et complément. L’apport des textes est considérable, tant en qualité qu’en quantité ; il n’en reste pas moins que certains documents écrits ont disparu, que d’autres ont subi des remaniements et des interpolations plus ou moins importants et parfois difficilement décelables, enfin que la plupart ne sont que très approximativement datables. Les manifestations architecturées, sculptées, gravées, peintes apportent à la connaissance du sujet une contribution qui n’est pas mince, et qui apparaît encore insuffisamment mise à profit. Certes, l’information qu’elles livrent est moins abondante, moins détaillée, moins nuancée que celle des écrits ; mais elles ont généralement mieux résisté que ceux-ci, elles ont l’avantage de pouvoir donner des indications de dates et de lieux, souvent de dévoiler un changement, une évolution, une filiation, etc., dont il est des plus intéressant de prendre conscience… »