Le temple de Tâ Tèv est un des quelques monuments de l’art khmer qui donne le sentiment d’une architecture ; cela est peut-être dû en partie à son état d’inachèvement mais la vigueur de ses moulures, les passages d’un élément à un autre et l’utilisation délicate des effets perspectifs sont bien le propre d’une œuvre architecturale. C’est ce caractère qu’ont noté les premiers voyageurs lorsqu’ils ont décrit le monument. Toutefois ni le chinois Tcheou Takouan au XIIIe siècle, ni les voyageurs portugais du XVIe ne donnent d’indication pouvant se rapporter à Tâ Kèv ; lorsque H. Mouhot, en 1860, visite Angkor, il ne peut en sortant d’Angkor Thom vers l’Est traverser la rivière ; il s’arrête au Spean Thmar et ne visite pas Tâ Kèv. Mais quand en 1868, Ferdinand de Lanoye publie le journal et la correspondance de H. Mouhot, il y joint une carte dressée d’après les premières indications envoyées par la mission de Doudart de Lagrée…
Le temple de Tâ Tèv est un des quelques monuments de l’art khmer qui donne le sentiment d’une architecture ; cela est peut-être dû en partie à son état d’inachèvement mais la vigueur de ses moulures, les passages d’un élément à un autre et l’utilisation délicate des effets perspectifs sont bien le propre d’une œuvre architecturale. C’est ce caractère qu’ont noté les premiers voyageurs lorsqu’ils ont décrit le monument. Toutefois ni le chinois Tcheou Takouan au XIIIe siècle, ni les voyageurs portugais du XVIe ne donnent d’indication pouvant se rapporter à Tâ Kèv ; lorsque H. Mouhot, en 1860, visite Angkor, il ne peut en sortant d’Angkor Thom vers l’Est traverser la rivière ; il s’arrête au Spean Thmar et ne visite pas Tâ Kèv. Mais quand en 1868, Ferdinand de Lanoye publie le journal et la correspondance de H. Mouhot, il y joint une carte dressée d’après les premières indications envoyées par la mission de Doudart de Lagrée…