Le numéro 48 est scindé en deux volumes. Le présent volume intitulé « Le corps dans l’espace islamique médiéval », a été dirigé par Pauline Koetschet et Abbès Zouache. Son introduction et ses quatorze articles dressent un large panorama de l’histoire du corps dans l’espace islamique médiéval. Le corps devient progressivement un objet d’étude à part entière, pour des historiens désormais conscients de l’impérieuse nécessité de dialoguer avec les spécialistes d’autres disciplines. Ces études constituent autant de jalons vers la constitution d’un champ de recherche, pour l’instant encore largement à défricher. Le corps dans l’espace islamique médiéval fait figure de puzzle dont les morceaux commencent tout juste à être rassemblés et dont l’agencement nécessite le croisement des approches et des méthodes. Ce dossier a été élaboré dans la perspective d’envisager le corps comme un objet relevant de l’histoire sociale et de l’histoire des représentations. Pour y parvenir, les auteurs ont croisé les disciplines (histoire, philosophie, littérature, anthropologie et histoire de l’art) et fait du corps un fil d’Ariane destiné à les guider dans la compréhension de sociétés aux mécanismes oubliés.Ce volume est disponible sur OpenEdition : https://journals.openedition.org/anisl/1838
Annales Islamologiques 48 is published in two fascicles. AnIsl 48.1, « Le corps dans l’espace islamique médiéval », is edited by Pauline Koetschet and Abbès Zouache. The introduction and fourteen articles that make up the fascicle provide a broad overview of ‘the body’ in the medieval Islamic world. The body has increasingly become a field of study in its own right, as historians begin to realize the need for discussion and collaboration with specialists in other disciplines. The articles in the fascicle lay out foundations for a field of research which is still largely uncharted. Notions of the body in the medieval Islamic world make up a puzzle whose pieces are just beginning to be pieced together, and which can only be accomplished through a range of methodological approaches. This fascicle has been produced with a view towards showing the body to be a key part of social and representational history. To achieve this, its authors have drawn on disciplines including history, philosophy, literature, anthropology, and art history. From this, the body has become a trail of breadcrumbs which leads to the fuller understanding of societies whose mechanisms have been long forgotten.This issue is available on OpenEdition : https://journals.openedition.org/anisl/1838