Frontière
orientale du monde islamisé, le Sud philippin a accueilli, entre le
XVe et le XXe siècle, deux sultanats (Sulu et Magindanao-Buayan)
ainsi qu’une confédération musulmane (Pat a
pengampong ko Ranao). Cet ouvrage retrace l’émergence de
ces entités politiques islamisées, en
s’attachant à l’étude des changements
sociaux et culturels induits par l’adoption de l’islam,
religion universelle, aux confins de l’Asie du Sud-Est.
L’islam philippin y est abordé à partir des
textes produits par ces sociétés islamisées.
Ces textes mettent en évidence la circulation d’une culture
cosmopolite malaise dans le Sud philippin ainsi que les
spécificités locales d’un islam
indigénisé.
Visiter la tombe
d’un saint, composer et transmettre une
généalogie, ou encore copier un manuscrit sont des
pratiques qui organisent le territoire, la société et le
temps des musulmans philippins. C’est ce que montre cet ouvrage, qui
s’intéresse tout aussi bien à
l’histoire qu’à la mémoire culturelle
de l’islamisation. En suivant les mythes et les
épopées des Tausug, des Magindanao et des Maranao, il
éclaire la façon dont les populations des sultanats
articulèrent l’islam aux croyances et pratiques
préexistantes, dans un système d’une grande
cohérence.
Frontière
orientale du monde islamisé, le Sud philippin a accueilli, entre le
XVe et le XXe siècle, deux sultanats (Sulu et Magindanao-Buayan)
ainsi qu’une confédération musulmane (Pat a
pengampong ko Ranao). Cet ouvrage retrace l’émergence de
ces entités politiques islamisées, en
s’attachant à l’étude des changements
sociaux et culturels induits par l’adoption de l’islam,
religion universelle, aux confins de l’Asie du Sud-Est.
L’islam philippin y est abordé à partir des
textes produits par ces sociétés islamisées.
Ces textes mettent en évidence la circulation d’une culture
cosmopolite malaise dans le Sud philippin ainsi que les
spécificités locales d’un islam
indigénisé.
Visiter la tombe d’un saint, composer
et transmettre une généalogie, ou encore copier un
manuscrit sont des pratiques qui organisent le territoire, la
société et le temps des musulmans philippins.
C’est ce que montre cet ouvrage, qui s’intéresse
tout aussi bien à l’histoire qu’à la
mémoire culturelle de l’islamisation. En suivant les mythes
et les épopées des Tausug, des Magindanao et des Maranao,
il éclaire la façon dont les populations des sultanats
articulèrent l’islam aux croyances et pratiques
préexistantes, dans un système d’une grande
cohérence.