" L’Histoire de Preah Chinavong est au Cambodge un de ces romans, comme il en existe des quantités, dont la trame, toujours la même, relate par le détail les faits et gestes mouvementés d’un héros, évidemment princier. Sa popularité est cependant peut-être plus grande que celle des autres romans et c’est sans doute à cela qu’elle doit d’avoir été publiée par les soins de l’Institut Bouddhique de Phnom Penh.
C’est aussi, vraisemblablement, l’une des raisons pour lesquelles elle fut illustrée par des peintures dans la sālā de Vat Kieng Svay Krau à Koki.
Nous nous appliquerons dans une première partie à apprécier ce qu’est la place réelle du roman dans le contexte cambodgien en même temps que nous évoquerons brièvement les diverses formes d’expression vocales et théâtrales qui ont puisé une part de leur inspiration dans l’Histoire de Preah Chinavong.
Puis, après avoir localisé les peintures et avoir donné à leur propos un certain nombre de renseignements généraux, nous les confronterons, dans leur déroulement narratif, au texte de l’Institut Bouddhique. Toute notre deuxième partie sera consacrée à cette confrontation.
Enfin, dans une troisième partie qui, dans notre esprit, est la plus importante, nous procéderons à une analyse de l’œuvre peinte, c’est-à-dire que nous essaierons de dégager ce que sont les règles d’iconographie qui ont présidé à la représentation des personnages, de l’architecture et du paysage et celles qui ont influencé la composition des peintures. Pour cela, nous ferons de nombreuses références à la peinture thaïe classique et, dans une moindre mesure, nous le regrettons, à quelques ensembles picturaux du Cambodge. "
" L’Histoire de Preah Chinavong est au Cambodge un de ces romans, comme il en existe des quantités, dont la trame, toujours la même, relate par le détail les faits et gestes mouvementés d’un héros, évidemment princier. Sa popularité est cependant peut-être plus grande que celle des autres romans et c’est sans doute à cela qu’elle doit d’avoir été publiée par les soins de l’Institut Bouddhique de Phnom Penh.
C’est aussi, vraisemblablement, l’une des raisons pour lesquelles elle fut illustrée par des peintures dans la sālā de Vat Kieng Svay Krau à Koki.
Nous nous appliquerons dans une première partie à apprécier ce qu’est la place réelle du roman dans le contexte cambodgien en même temps que nous évoquerons brièvement les diverses formes d’expression vocales et théâtrales qui ont puisé une part de leur inspiration dans l’Histoire de Preah Chinavong.
Puis, après avoir localisé les peintures et avoir donné à leur propos un certain nombre de renseignements généraux, nous les confronterons, dans leur déroulement narratif, au texte de l’Institut Bouddhique. Toute notre deuxième partie sera consacrée à cette confrontation.
Enfin, dans une troisième partie qui, dans notre esprit, est la plus importante, nous procéderons à une analyse de l’œuvre peinte, c’est-à-dire que nous essaierons de dégager ce que sont les règles d’iconographie qui ont présidé à la représentation des personnages, de l’architecture et du paysage et celles qui ont influencé la composition des peintures. Pour cela, nous ferons de nombreuses références à la peinture thaïe classique et, dans une moindre mesure, nous le regrettons, à quelques ensembles picturaux du Cambodge. "