La perception humaine de l’espace est limitée par des contraintes physiologiques ; le cadre de notre vision est déterminé par deux angles, l’un de trente-sept degrés dans le plan horizontal, l’autre de vingt-huit degrés dans le plan vertical (fig. 1). Ces valeurs sont des moyennes utilisées habituellement dans la composition architecturale. Pour un objet rapproché, l’angle horizontale de la vision n’est plus que de quinze degrés. Le tableau déterminé par ces deux angles est toujours de même forme lorsqu’il est perpendiculaire à l’axe de la vision mais les maîtres d’œuvre peuvent en provoquer un basculement en obligeant le spectateur à relever la tête. Dans ce cas, le plan vertical n’étant plus perpendiculaire à l’axe de la vision, l’étendue que l’on en perçoit est plus grande (A’, B, C, D’ de la fig. 1)…
La perception humaine de l’espace est limitée par des contraintes physiologiques ; le cadre de notre vision est déterminé par deux angles, l’un de trente-sept degrés dans le plan horizontal, l’autre de vingt-huit degrés dans le plan vertical (fig. 1). Ces valeurs sont des moyennes utilisées habituellement dans la composition architecturale. Pour un objet rapproché, l’angle horizontale de la vision n’est plus que de quinze degrés. Le tableau déterminé par ces deux angles est toujours de même forme lorsqu’il est perpendiculaire à l’axe de la vision mais les maîtres d’œuvre peuvent en provoquer un basculement en obligeant le spectateur à relever la tête. Dans ce cas, le plan vertical n’étant plus perpendiculaire à l’axe de la vision, l’étendue que l’on en perçoit est plus grande (A’, B, C, D’ de la fig. 1)…