Ce colloque a pour objectif de relancer le débat critique sur l’étude des bronzes de la Culture Ibérique (VIe-Ier siècle av. J.-C), en se fondant sur la ligne de travail initiée et promue par le professeur français Gérard Nicolini.
Ce chercheur a centré une grande partie de sa recherche sur l’étude de nombreux ex-votos ibériques provenant des sanctuaires de la Sierra Morena et de la région de Murcie. Il a également été le directeur de fouilles de quelques-uns de ces lieux, comme le sanctuaire de Castellar, en collaboration avec l’Université de Jaén.
Depuis les premières études, les recherches sur la toreutique ibérique sont passées par plusieurs étapes, sans cesser d’être une référence dans l’étude de la religiosité. Malgré leur longue historiographie, les bronzes ibériques demeurent toujours les protagonistes de propositions nouvelles et variées, que ce soit en tant que marqueurs culturels de territoires politiques ou comme expression de la ritualité. Plus récemment, à partir de nouvelles approches méthodologiques, comme celles développées par l’archéologie du genre, ces bronzes sont utilisés comme une ample et essentielle base iconographique dans l’analyse de la vision de la femme ibérique dans des contextes sacrés.
Ce colloque réunit nombre de spécialistes de la question, avec la participation de chercheurs provenant d’institutions françaises, espagnoles et allemandes.